Les dimanches à la con
Le dimanche, en hiver, quand il fait froid mais que le soleil brille, ça doit être lié à l'enfance, je sais pas, mais c'est comme ça, j'ai envie de faire des crêpes. Ou plutôt d'aller jouer dehors puis de rentrer faire des crêpes, à ceci prêt que jouer dehors c'est sympa quand t'as 8 ans à la campagne mais quand t'en as 30 et que tu vis en ville, t'as l'air bonne à enfermer.
Donc je me contente des crêpes.
Et là, invariablement, tandis que je tente de m'occuper l'esprit entre la dixième et la onzième, ayant abandonné l'idée de lire debout à côté de la crêpière en train de chauffer, je songe toujours aux deux mêmes grands mystères de la vie :
1) Pourquoi, même si je fais la pâte super liquide, je n'arrive jamais à faire des crêpes fines ?
Une seule de mes crêpes pourrait nourrir un petit pays d'Afrique pendant deux mois, je comprends pas...
2) Pourquoi, quand on les fait cuire, ça brunit pas pareil des deux côtés ?
Y a toujours qu'un seul côté où les jolies petites alvéoles dorées se forment, truc de fou non ?
Encore un dimanche rempli de réflexions métaphysiques.
Décidément, c'est pas facile d'avoir autant de neurones au taquet !