Hey teacher, leave the kids alone (ou l'inverse)

Publié le par Mag Fa

En fait, même si je râle à propos d'eux toute l'année, je les aime bien les mioches, au fond. Enfin "mes" mioches, ceux de ma classe, que je dresse à ma façon, à qui j'apprends le second degré, le sens moral, la finesse, la subtilité d'esprit et surtout le calme et la discipline.

 

Mais pendant les grandes vacances, réellement, sincèrement, pronfondément, de tout mon coeur et avec acharnement, je peux plus me les saquer. Je ne les supporte plus. Le simple fait d'en croiser un me file des palpitations. De là à ce qu'il se mette à faire un caprice, à faire son sale gosse : c'est les spasmes nerveux assurés. En été, je fuis ces incarnations du Mâlin comme la peste, je change de trottoir dès que j'en vois un surgir au loin, et je fais ma tête de sorcière si jamais l'un d'eux tente de se la jouer un peu trop à mon goût.

 

Je suis instit, et pendant deux mois, quand je ne bosse pas, je peux plus me voir un seul gamin en peinture.

Et c'est là que je me dis, c'est pas d'bol pour les gynécos.

Publié dans Maîtresse Princesse

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